Résumé : Kuko, jeune lycéenne, affiche toujours un sourire radieux ! Mais autour d’elle, personne ne semble soupçonner que derrière cette apparente bonne humeur se cache une profonde douleur. Ni son père. Ni Kiyo, son voisin métisse. Ni Ibu, son amie d’enfance fan de shôjo mangas. Seul Outa, jeune étudiant en école d’art, réussit à lire en elle, au-delà des apparences. Car en réalité, depuis sa plus tendre enfance, Kuko souffre d’une absence : de celle d’une mère décédée lors du grand séisme de Kobé. Alors, pour exorciser tout son mal-être, la jeune fille aime tenir son blog photo, sur lequel elle poste « sa vision du monde », à travers le regard des animaux. Mais l’arrivée dans son quartier d’un garçon plus perspicace que les autres pourrait bien chambouler son quotidien… Entre regards perdus et non-dits, découvrez le quotidien de jeunes adolescents qui, entre art, amour et amitié, cherchent leur équilibre fragile dans un monde souvent trop cruel.
Citation : « Toucher une personne, ça veut dire que cette personne me touche aussi. Est-ce que ça signifie que pour toucher quelqu’un, il faut se résigner à être touché ? »
« Plus on me dit que ça va, plus je m’inquiète. »
« Forte, enjouée, courageuse… »
Les + :
– les dessins de Nagamu Nanaji
– les thèmes difficiles abordés dans un shôjo
– Kuko et sa marinière
– le thème de l’art
Les – :
– Outa (je t’aime pas)
– quelques petites longueurs
Mon avis : 16/20
C’est la première fois de ma vie que je lis une série de mangas aussi longue ! CLAP CLAP CLAP (merci). La plus longue avant cela était de cinq tomes (ouh grosse folie). Je ne me suis mise à lire des mangas qu’il y a très peu de temps mais j’aime beaucoup en lire un de temps en temps. J’ai suivi Moving Forward quasiment en direct, j’allais chaque fois chercher le dernier tome le jour de sa sortie et c’est une des sagas qui m’a fait aimé les mangas. Alors merci Nagamu Nanaji !
C’est un shôjo un peu différents de ceux que j’ai pu lire, car même s’il y a une trame d’amour – et notre petite Kuko n’est pas partagée entre deux mais bien trois garçons ! (coquine) – cette histoire est surtout centrée sur le mal-être de Kuko et sa guérison. Dans les premiers tomes Kuko reste forte, enjouée et courageuse. Plus l’histoire avance et plus elle fait de rencontres, plus elle se rend compte que la force ce n’est pas forcément cacher ce que l’on ressent, qu’elle aussi a le droit d’être triste, de pleurer la disparition de sa mère, que ça ne fait pas d’elle un être faible. Ce cheminement va durer 11 tomes et c’était plutôt intéressant. Après j’ai trouvé quelques scènes un peu longues… Je pense que l’histoire aurait pu être traitée un chouilla différemment avec un peu plus de détails sur la vie des personnages ou développer davantage les histoires entre les personnages secondaires (comme Ibu et Kiyo).
Ensuite j’ai trouvé vraiment intéressant l’approche de l’art dans ce manga car beaucoup de personnages touchent à ce domaine : Kuko et la photographie ; Outa, Una, Ran et la peinture ; Sazuku, Vieux homard et le saxophone ; Ibu et les mangas… C’était vivifiant d’avoir l’art comme l’un des thèmes principaux.
Au niveau des personnages j’ai vraiment adoré Kuko et sa petite marinière mais aussi Kiyo (mon préféré, le meilleur ami délaissé) et Sazuku (le musicien sexy). J’ai en revanche détesté Outa qui n’apporte que souffrance à Kuko…
Enfin, le plus important, les dessins sont absolument magnifiques. Nagamu Nanaji a apporté un soin particulier aux fonds et aux paysages et il y a beaucoup de détails, c’est réalisé à la perfection. D’autant que la mangaka explique à plusieurs reprises que tous ses dessins sont extraits de la réalité…
En bref, un shôjo tout mignon, qui pousse la réflexion sur la force et la faiblesse de l’âme et qui parle bien plus d’amitié que d’amour.
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